Ce que j’appelle « les ressources extérieures après des violences sexuelles » concernent ce qui n’est pas soi-même. Mais ce qui provient d’autrui, susceptible de vous apporter de l’énergie positive dans votre reconstruction après des violences sexuelles. Par exemple, il peut s’agir de psy ou d’associations. De nombreux sites internet fleurissent afin de donner aux victimes de viols des ressources pour se reconstruire. Vous pouvez cliquer par exemple sur ce lien: #Nous toutes.org: Trouver de l’aide.
J’ajoute que j’ai aussi rédigé un article sur les démarches et recours légaux, que j’inclus indirectement comme « ressources extérieures ». Car à titre personnel, mais avis partagé par beaucoup de victimes ayant franchi le pas, je pense que porter plainte peut faire du bien.
Pour ma part, je parle assez librement des violences sexuelles que j’ai subi. Et j’ai eu la chance de trouver des oreilles compatissantes et empathiques. Ça aussi peut constituer une forme de ressource extérieure, bien qu’elle ne puisse se suffire à elle seule. Il est essentiel de se faire accompagner. On ne peut pas guérir d’une telle blessure tout seul. Pour cela, il est nécessaire de parler et d’interpeller ces ressources, qui sont là justement, pour aider.
Voici une liste non-exhaustive (qui sera mise à jour dès que possible) :
Et ne vous trompez pas, ce n’est pas à vous d’avoir honte! Je ne le redirai jamais assez: « Vous êtes innocents! » Alors ne vous punissez pas, en vous abandonnant et en vous laissant souffrir sans rien faire. Vous n’êtes pas seul-e-s!