Dans Emissions, Podcast et cie, je vais lister, au fur et à mesure que je trouverai, des médias qui relatent les mécanismes des violences sexuelles (et conjugales), apportant peut-être, de la lumière sur votre histoire; et éventuellement des solutions pour en sortir. Je mettrai aussi en avant l’actualité, histoire de faire un point sur les victoires en faveur des victimes!
Presse écrite
Ressentir pour se libérer
J’affectionne particulièrement le magazine Happinez. Je m’y suis abonnée quelques temps et à l’occasion j’en achète chez des marchands de journaux. Il contient beaucoup d’articles, d’interviews ou d’exercices pratico-pratique pour développer son bien-être, sa joie et sa résilience. Et une des choses que j’apprécie le plus, c’est que j’ai beau lire et relire les numéros, j’y découvre toujours quelque chose de nouveau! Je pense que mon esprit s’arrête sur le sujet dont il a besoin et je prête donc plus d’attention à un sujet plutôt qu’un autre… Bref! Toujours est-il que ce magazine m’apporte beaucoup en terme d’inspiration et de soutien moral. Je me sens un peu meilleure ou plus légère après la lecture de quelques pages. C’est toujours bon à prendre!
D’ailleurs, j’ai récemment (re-)lu un article sur Edith Eger, 93 ans, psychologue de renommée mondiale qui parlait de résilience. Elle n’a pas été violée mais elle a vécu l’enfermement à Auschwitz! C’est pas mieux! Dans cet article, elle met en avant le processus de guérison face aux pires souffrances et cela s’applique à toute expérience. Peu importe le type, la durée, l’origine de sa douleur, ce qu’elle explique et évoque ici, s’applique à toutes les situations de souffrance.
Elle insiste notamment sur l’importance d’accepter et ressentir pleinement ses émotions pour pouvoir s’en libérer.
J’aborde également ce point-là dans l’article « L’émotion: ma tristesse, ma meilleure amie. »
Pour cause de droit d’auteur, je n’ai pas eu l’autorisation de la part du magazine de diffuser l’article en entier ici. Mais voici le lien direct vers le site internet de Happinez et les références du magazine, pour que vous puissiez le retrouver: Happinez 60 « Célébrer la vie » (sept-oct 21).
Danser pour se libérer
Dans le Télégramme du 26 mai 2024, Catherine Allain de la compagnie « Muse et Ose » parle du vif intérêt des femmes pour raconter leurs histoires à travers la danse.
Cette dernière est vécue par les danseuses comme un moyen de renouer avec elles-mêmes et affronter leurs démons.
Puis le journal Ouest-France présente leur prochain spectacle. Il aura lieu, toujours à Plonéour-Lanvern les 15 (20h) et 22 juin 2024 (16h30).
À Plonéour-Lanvern, depuis octobre 2023, une douzaine de femmes se retrouvent, chaque jeudi soir, pour des ateliers de danse sur le thème des violences faites aux femmes. (Le Télégramme/Gwenn Hamp)
Cliquez pour en savoir plus sur la danse avec Catherine Allain
Podcast et interviewes
Permis de violer en France
Il est vrai, qu’aujourd’hui, en France, tout est fait pour donner l’illusion qu’il est permis de violer et que c’est même perçu comme potentiellement « viril!« (Films pornographiques, acquittements abusifs, même en cas de preuve et d’aveux, absence de peine de prison, non-prise en charge de victimes et de leurs frais de justice etc). En tout cas, c’est ce que Giulia Foïs, journaliste, dénonce! Ici, elle explique toute la violence de la machine judiciaire, qui broie les victimes à la place des coupables!
Ne perdez pas espoir surtout!
Car s’il y a autant d’énergie dépenser pour faire taire les victimes, c’est parce que quelque part, on se rend compte à quel point « violer et être violé(e) est ignoble! » Il s’agit seulement d’une réaction de défense face à quelque chose de douloureux! Il faut continuer pour faire tomber les défenses!
Accrochez-vous! Continuez à porter plainte! Non pas pour vous-mêmes, mais pour nous tous et toutes! Tôt ou tard, la machine infernale de cette « pseudo-Justice » finira par s’écrouler et ne pourra faire autrement que d’admettre que violer c’est MAL! Et que les violeurs sont et demeurent quoiqu’il en soit les COUPABLES!
Poursuivons notre combat, comme le font Judith Godrège, Mme Pélicot et Giulia Foïs!
